Elle se présente sous la forme d’une mosaïque de parcelles d’âges et de structure variés dont la physionomie évolue en fonction des opérations culturales mises en œuvre :
- boisements adultes issus de semis ou de plantations,
- jeunes boisements subissant des éclaircissages,
- débroussaillages réguliers (double objectif pour réduire les possibilités de propagation des incendies et pour limiter la concurrence de la végétation du sous-bois avec le pin maritime). Cette opération est plus ou moins intensive selon les propriétaires et les exploitants, ce qui aboutit à un sous-bois plus ou moins appauvri (préservation ponctuelle du Chêne liège, du Chêne pédonculé, de l’Arbousier commun, de la Bruyère cendrée, du Ciste à feuilles de sauge, d’ Osyris alba, etc.),
- coupe rase aboutissant à de la lande plus ou moins diversifiée selon l’intensité des opérations de gyrobroyage (Fougère aigle dominante et parfois la brande - Erica scoparia, avec maintien plus ou moins important des ligneux du sous-bois de la pinède).
Cette forêt de production est essentiellement gérée par des exploitants privés, mais une partie est en forêt domaniale, gérée par l’Office National des Forêts (O.N.F.), qui assure, dans le périmètre de la réserve, le maintien de la diversité du sous-bois.
Située en arrière de la dune littorale, directement sous l’influence de l’agressivité du climat océanique, la forêt de protection fait l’objet d’une stricte préservation. De son existence dépend la bonne venue de la forêt de production située en arrière. Elle est incluse dans la forêt domaniale gérée par l’O.N.F.
En lisière de la pinède, sur les fortes pentes des dunes, des franges de feuillus se maintiennent (Chêne liège le plus souvent, Chêne pédonculé), accompagnées d’un sous-bois parfois assez riche (Arbousier commun, Ciste à feuilles de sauge, Filaire à feuilles étroites, etc.).